C'est donc avec une curiosité piquée que je me suis regardé les premiers épisodes de "Rubicon", d'autant plus que le sujet : la théorie du complot, est un de mes dadas de cinéma et de littérature.
Après 8 épisodes avalés en très peu de temps, mon verdict est simple : "Rubicon" est la meilleur nouvelle série vue depuis un moment, et surement une de celle qui a le potentiel le plus fou pour les saisons à venir (toujours hypothétiques d'ailleurs).
En quelques mots voici l'histoire : Will Travers (excellent James Badge Dale) est analyste dans une agence gouvernementale de renseignement basée à New York. Marqué par la perte de sa famille lors du 11 septembre, il vivote en s'accrochant à son boulot. Mais un jour, une série d'évènements va faire basculer sa vie et son entourage dans un complot mystérieux. Panaroïa, double jeu, mensonge, surveillance, micro, terrorisme....seront au programme.
"Rubicon" est en accord total avec le cahier des charges du pur cinéma paranoïaque des années 70's : on retrouve donc l'ambiance des films de Alan J. Pakula ("Les hommes du président", "A cause d'un assassinat", "Klute"), au meilleur Sydney Pollack ("Les 3 jours du Condor", "La firme") et surtout au chef d'oeuvre de Francis Ford Coppola : "Conversation secrète".
Toute l'intelligence de "Rubicon" est à l'image de ces films, de ne pas faire du complot, une base pour un actionner cocaïné à la "24h" ou "Prison Break". Loin d'être éventé ou manipulateur en mode carotte, le complot de "Rubicon" est logique, codé, passionnant, profond et surtout dramatiquement délayé avec précision. Megalo, il l'est surement mais il n'est pas montré comme tel (cf toutes les saisons de 24h). Formellement "Rubycon" est proche de la sobriété de "Mad Men", l'ambiance est terne et grisâtre et comme la grande série des années 2000 : "The Wire", "Rubicon" est une série hyper réaliste qui se fait fi des gadgets bondiens et n'a pas peur de passer de long moments dans les bureaux mornes des héros de sa série, histoire de développer ses personnages et de les sortir des griffes des clichés éventuels. Ceux qui cherchent de l'action passez votre chemin !
Comme toutes les grandes séries, "Rubicon" a besoin de quelques épisodes pour vos happer dans sa toile mais dès que l'hameçon a crocheté votre cerveau, cette nouvelle série devient aussi addictive qu'une autre.
Classe, captivante, au casting épatant, une bande son au diapason, l'évidence est reine : Jack Bauer is dead, Vive Will Travers, Vive Rubicon !
Note : 5,5/6
Après 8 épisodes avalés en très peu de temps, mon verdict est simple : "Rubicon" est la meilleur nouvelle série vue depuis un moment, et surement une de celle qui a le potentiel le plus fou pour les saisons à venir (toujours hypothétiques d'ailleurs).
En quelques mots voici l'histoire : Will Travers (excellent James Badge Dale) est analyste dans une agence gouvernementale de renseignement basée à New York. Marqué par la perte de sa famille lors du 11 septembre, il vivote en s'accrochant à son boulot. Mais un jour, une série d'évènements va faire basculer sa vie et son entourage dans un complot mystérieux. Panaroïa, double jeu, mensonge, surveillance, micro, terrorisme....seront au programme.
"Rubicon" est en accord total avec le cahier des charges du pur cinéma paranoïaque des années 70's : on retrouve donc l'ambiance des films de Alan J. Pakula ("Les hommes du président", "A cause d'un assassinat", "Klute"), au meilleur Sydney Pollack ("Les 3 jours du Condor", "La firme") et surtout au chef d'oeuvre de Francis Ford Coppola : "Conversation secrète".
Toute l'intelligence de "Rubicon" est à l'image de ces films, de ne pas faire du complot, une base pour un actionner cocaïné à la "24h" ou "Prison Break". Loin d'être éventé ou manipulateur en mode carotte, le complot de "Rubicon" est logique, codé, passionnant, profond et surtout dramatiquement délayé avec précision. Megalo, il l'est surement mais il n'est pas montré comme tel (cf toutes les saisons de 24h). Formellement "Rubycon" est proche de la sobriété de "Mad Men", l'ambiance est terne et grisâtre et comme la grande série des années 2000 : "The Wire", "Rubicon" est une série hyper réaliste qui se fait fi des gadgets bondiens et n'a pas peur de passer de long moments dans les bureaux mornes des héros de sa série, histoire de développer ses personnages et de les sortir des griffes des clichés éventuels. Ceux qui cherchent de l'action passez votre chemin !
Comme toutes les grandes séries, "Rubicon" a besoin de quelques épisodes pour vos happer dans sa toile mais dès que l'hameçon a crocheté votre cerveau, cette nouvelle série devient aussi addictive qu'une autre.
Classe, captivante, au casting épatant, une bande son au diapason, l'évidence est reine : Jack Bauer is dead, Vive Will Travers, Vive Rubicon !
Note : 5,5/6
J'ai vu également les 8 premiers épisodes, et effectivement, je suis totalement accro. Et tout à fait d'accord avec vous pour la bande son ! L'ensemble est subtil et intelligent (ce qui, après tout, puisqu'on nous décrit un Intelligent Service, est la moindre des choses) et surtout, quelle finesse dans la psychologie des personnages (ça change de bien des séries).
RépondreSupprimerDe fait, je me surprends à réfléchir aux questions laissées en suspens à la fin de chaque épisode, ce qui est bon signe !
Intrigant épisode 9 qui calme le jeux et place un nouveau personnage qui sera surement un clé du complot dans la suite. Bel hommage en tout cas à fenêtre sur cour
RépondreSupprimerBon mauvaise nouvelle, Rubicon n'est pas renouvelé pour une nouvelle saison...dommage très dommage.
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